Après avoir récupéré Thomas et Nathan à l’aéroport Vendredi soir (Vendredi 8), le groupe est au complet et le weekend peut commencer. Nous découvrons différentes communes et activités de Kin, à commencer par Bandalungwa où nous résidons. Maman Kathi nous emmène chez voisin du quartier, Papa Aimé, afin d’admirer ses collections d’art local, traditionnel et moderne. Ce dernier nous emmène ensuite très gentiment au centre culturel Boboto où la plus grande partie de ses collections est exposée : statues traditionnelles, masques rituels, bijouterie, mobilier, … Nous montons ensuite dans la voiture d’Anne-Marie, une connaissance locale, qui nous emmène pour une visite guidée de la ville. Premier arrêt dans la commune de la Gombe pour une courte promenade au bord de fleuve Congo qui borde les résidences des ambassadeurs. La visite continue avec un arrêt à Ma Campagne pour une vue panoramique de la ville, la visite du stade qui hébergea « The Rumble in the Jungle », d’un charmant petit port privé, et de Matonge. Dimanche, nous visitons un marché d’artisans. Les vendeurs sont pressants et l’ambiance est trépidante : nous mettons près d’une heure et demi pour visiter tous les étalages longs d’un petit cent mètres dans les deux sens. Les vendeurs sont très commerçants mais jamais agressifs et au final relativement honnêtes au vu de notre statut d’étrangers. Nous y retrouvons le même genre d’articles qu’à Boboto, et d’autres encore : peintures et peintures sur sables, anciens billets et documents et instruments de musiques, mais aussi rapaces, et perroquets vivants, fruits et légumes, …
L’après-midi nous décidons de découvrir un peu mieux le quartier de notre logement, à pied. Nous allons prendre un verre avec les fils de Papa Aimé dans un bar local. Au retour nous achetons un pain de manioc fermenté emballé dans des feuilles de bananier (Chikwange) et le goûtons pur en chemin, ce qui fait bien rire tous les locaux que nous croisons puisqu’ils considèrent eux-mêmes que cet aliment n’est mangeable qu’accompagné d’une forte sauce. Au final, cette sortie fut une excellente expérience et nous ne nous offusquons pas de faire brièvement l’attraction du coin : même si nous essayons le plus possible de respecter la culture et les coutumes locales, nous ne pouvons évidemment feindre d’appartenir à leur monde.
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AuthorMarta Cazorla Soult Archives
June 2017
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